A l’origine de cette problématique, les Journées Normaliennes du Développement Durable de l’ENS de Rennes.
Après 2 jours de réflexion sur ce thème, un groupe d’étudiants avait en charge de présenter ses recherches et le cheminement de ses idées à ce sujet. Une fois la présentation finie le projet devait alors s’arrêter là.
C’était sans compter l’implication de 4 élèves et 2 professeurs qui ont pris en main le projet pour aller plus loin. L’objectif est donc devenu de proposer une conférence sur le sujet à Rennes.
Parler d’énergie dans les salles de sport impliquait de penser à des vélos générateurs d’énergie. Le groupe d’étudiants a cherché une façon d’expérimenter cette pratique et a pris contact avec Ludik Energie. Matthieu s’est alors proposé pour participer à la conférence et apporter des vélos générateurs pour apporter une démonstration. C’est de cette manière que nous avons tissé un lien avec le projet qui allait dans le même sens que nous.
Pendant la conférence, Clément, un étudiant en mécatronique, a présenté ses calculs réalisés sur l’énergie. Il a comparé la consommation annuelle de certains appareils du quotidien avec la production qui pourrait être réalisée par des vélos générateurs comme les nôtres.
En conclusion il est apparu que notre consommation est beaucoup plus importante que la production d’énergie possible. Dans le scénario ou chaque habitant de la planète consacrerait son temps à pédaler pour produire de l’énergie, cela ne représenterait qu’un très faible pourcentage de l’énergie utilisée actuellement !
C’est pourquoi l’utilisation des vélos générateurs est faite dans une optique ludique plus que pratique. Ils sont placés dans des lieux publics ou pendant des événements car la prise de conscience des pédaleurs est bien plus importante que la quantité d’énergie développée. C’est la réflexion des participants sur les vélos qui ouvre la porte à de nouvelles idées et de nouveaux comportements.
Si les vélos seuls ne peuvent pas remplir nos besoins en énergie (non, ne faites pas cette tête…) c’est qu’il ne faut pas tout miser sur une seule ressource. L’important est de diversifier les modes de production, et pour ça des idées on n’en manque pas !
Merci à Emilien Manent de l’ENS Rennes